Bilan saga #2 – La quête d’Ewilan

Hello ! 

Convaincue par Dariane et Plouf, je me suis décidée (115 ans après tout le monde) à découvrir la plume du très célèbre Pierre Bottero. Et comme j’aime bien faire les choses à peu près dans l’ordre, j’ai commencé par sa première trilogie : La quête d’Ewilan. Je craignais que ce soit une trilogie trop « jeunesse », qui ne me conviendrait peut-être pas… Et bien que nenni (ouais on est toujours dans les expressions d’avant guerre ici #sorry), j’ai adoré ! 

Résumé du tome 1 : Quand Camille vit le poids lourd qui fonçait droit sur elle, elle se figea au milieu de la chaussée. Son irrépressible curiosité l’empêcha de fermer les yeux et elle n’eut pas le temps de crier… Non, elle se retrouva couchée à plat ventre dans une forêt inconnue plantée d’arbres immenses. Te voici donc, Ewilan. Nous t’avons longtemps cherchée, mes frères et moi, afin d’achever ce qui avait été commencé, mais tu étais introuvable…

La quête d’Ewilan c’est…

Une aventure qui sort de l’ordinaire. Comme ne l’explique pas vraiment le résumé, La quête d’Ewilan va raconter l’histoire de Camille, qui se retrouve propulsée sans raison apparente dans un monde qu’elle ne connaît pas, qui s’avère être son vrai monde. Elle a un don particulier, qui pourrait sauver ce monde en guerre, mais sa mission ne sera pas de tout repos…

Un univers de fantasy riche et accessible. Cette trilogie me semble idéale pour mettre un pied dans la fantasy jeunesse, tout y est parfaitement expliqué. Camille découvrant son monde en même temps que nous, les réponses aux questions que l’on peut se poser sont très rapidement données. L’ensemble est cohérent, bien ficelé, le monde créé est très intéressant, complet et facile à appréhender. Il y a parfois un côté un peu prévisible, peut-être parce que le public visé est plus jeune, mais ça n’a pas perturbé ma lecture. 

Une belle plume entraînante. La plume de Bottero est très agréable à lire, les phrases sont construites intelligemment et le vocabulaire est riche. Les descriptions parfaitement dosées permettent une immersion totale dans l’univers, les images du voyage entrepris par les héros défilaient dans ma tête pendant la lecture. Le style de Pierre Bottero a ce petit quelque chose en plus d’enchanteur, de merveilleux, qui donne envie de lire tous ses livres une fois le premier commencé.

Une joyeuse troupe qu’on ne veut pas quitter. On suit tout au long de la trilogie un petit groupe, avec un noyau dur constitué de personnages très attachants. Chacun avec sa personnalité, son caractère et ses desseins (et non pas dessins aha) propres, ils se complètent à merveille et forment une équipe que l’on suit avec plaisir. Camille, l’intello un peu paumée mais déterminée ; Salim, le petit rigolo au coeur immense ; Edwin, le guerrier concentré sur sa mission (c’est la réincarnation d’Aragorn) ; Ellana, la march’ombre badass ; Bjorn, le chevalier protecteur et loyal ; Duom, le vieux sage et Maniel, le garde mystérieux… On voit tous ces personnages évoluer, devenir meilleurs au contact les uns des autres, et c’est un déchirement de les quitter à la fin de la trilogie (provisoirement, puisqu’on les retrouve dans la trilogie suivante : Les mondes d’Ewilan).