Chronique #110 : Boxap 13-07 – Amalia Anastasio

Hello !

boxap

Me revoilà avec une chronique d’un roman qui est sorti aujourd’hui, on (enfin surtout moi quoi) remercie les éditions Scrineo pour l’envoi !

Je sors un peu de ma zone de confort avec Boxap 13-07, je lis de la SF à l’occasion, mais plutôt des dystopies genre post-apo ou des trucs qui se passent dans l’espace, assez rarement des histoires en rapport avec la technologie poussée à l’extrême. Et ma foi, ça fait du bien de s’éjecter de sa zone de confort de temps en temps ! 

Au départ, j’ai été grandement perturbée par le vocabulaire propre au bouquin, très « connecté » et, pire encore, par le renvoi toutes les 10 lignes à un glossaire en fin de roman, pour des mots qui finalement se comprenaient très bien tout seuls, à condition qu’on soit un minimum au courant de ce qu’il se passe du côté de la technologie, des réseaux sociaux étouétou (et si ce n’est pas le cas, je doute qu’on s’intéresse à ce genre de livres). Ces renvois au glossaire m’ont beaucoup sortie de ma lecture, et j’ai parfois eu l’impression que certains mots étaient là juste histoire de placer un vocabulaire différent/futuriste, mais dont l’intérêt m’échappait (mention spéciale aux coukiz, qui auraient aussi bien pu s’appeler… cookies). L’idée du langage évolué est chouette, ça aide à poser le cadre, mais ici j’ai trouvé que la manière dont c’était fait alourdissait surtout la lecture.

Passée cette phase (ou plutôt une fois que j’ai décidé d’arrêter d’aller lire les définitions), ce roman est très sympa à lire, je me suis vite laissée prendre par l’histoire et l’univers. Il y a un gros côté Black mirror qui n’est pas pour me déplaire, je trouve très intéressant (et flippant) toutes les réflexions liées au développement (à l’omniprésence/toute-puissance ?) de la technologie. L’univers est bien décrit, on se projette facilement à côté d’Aïleen dans son boxap, et j’ai aimé suivre ses questionnements divers et variés. C’est parfois un peu trash ou cru, et ça fait du bien pour une fois de lire un bouquin young adult qui ne soit pas tout lisse ou édulcoré. Dans l’ensemble, c’est un roman bien fichu, qui pousse vraiment à la réflexion sans être trop moralisateur. Il y a également quelques remarques pertinentes (à mon sens) sur l’écologie (et j’aime quand ça parle écologie donc c’est tout bon) et quelques autres thèmes.

Je ne me suis pas spécialement attachée aux personnages, mais pour moi l’important ici est plutôt le contexte décrit et les réflexions qui en découlent, et sur ce point les auteurs s’en tirent bien ! C’est chouette d’avoir les différents points de vue, avec le recul qu’ont les personnages sur la situation des autres mais pas la leur (je fatigue, peut-être que cette phrase ne veut rien dire).

Au final, j’ai bien apprécié ma lecture, même s’il y aurait sûrement matière à creuser pour approfondir le sujet, ça reste intéressant et addictif. Là où je suis un peu plus sceptique, c’est concernant la fin, qui est assez abrupte, on reste dans un flou total que je trouve frustrant, j’aurais aimé en savoir plus avec un chapitre supplémentaire ou un épilogue (ou carrément un tome 2 ?). A lire quand même pour ceux qui aiment Black mirror, les Sims et Stephan Eicher (comprendra qui pourra) !

3.bonne lecture

16 commentaires sur “Chronique #110 : Boxap 13-07 – Amalia Anastasio

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  1. Black Miror ça va, les Sims ouiii mais Stéphane Eicher, je dois dire qu’à part Déjeuner en Paix, j’y connais rien. Meeerde.
    Sinon j’ai développé un traumatisme pour les glossaires/notes de bas de pages à cause d’un certain livre, donc j’aurais peur que ça me fasse péter un câble (ouais il m’en faut pas beaucoup).
    En tous cas contente que tu aies quand même aimé, surtout en sortant de ta zone de confort ! =3

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