Avis en vrac #24 – Finalistes du #PLIB2019

Hello !

Nous y voici enfin, après une année de dur labeur à feuilleter des dizaines de livres, en chroniquer tout autant, IT IS TIME TO VOTE !! (LOL c’est complètement faux j’ai pas glandé grand chose pendant tout ce temps et j’ai rushé les finalistes qu’il me restait au tout dernier moment parce que je suis très mal organisée). Je rassemble donc ici mes avis sur les 3 derniers finalistes, si ça vous intéresse vous pouvez trouver ce que je disais des deux autres (très chouettes, au passage) ici et


couv36361832Terre de brume – Cindy van Wilder

288 pages – Rageot
#ISBN9782700259230

Depuis le Bouleversement, cataclysme qui a recouvert son monde d’une brume toxique en ne laissant que de rares survivants, Héra vit à Taho dans le Sanctuaire de Prêtres de l’eau, où elle apprend à maîtriser la magie pour devenir guerrière.
Au cours d’une mission, elle rencontre Intissar, une Sœur de Feu capable de communiquer avec les esprits. Intissar a bravé sa propre communauté pour venir avertir les habitants de Taho d’un terrible danger. Mais il est déjà trop tard : une vague de Brume, peuplée de créatures ni mortes ni vivantes, s’est levée… et frappe le Sanctuaire. Et elle frappera encore. Héra et Intissar s’allient afin d’empêcher leur monde de sombrer dans l’oubli.

Je ne vous cache pas que ce roman est celui qui m’emballait le moins de la sélection, j’en ai trop entendu parler, en termes généralement positifs, ce qui me rend méfiante (parce qu’on commence à savoir ce que je pense en général des romans qu’on voit partout ^^’). En plus, Cindy van Wilder est une autrice très populaire, ce qui est très bien pour elle, mais souvent ça me freine un peu (rapport aux éventuelles attentes trop élevées tout ça tout ça). Donc j’y suis allée à reculons, et c’est certainement à prendre en compte pour la suite de mon avis (ou peut-être pas, je sais pas encore ce que je vais dire ahah).

Je reconnais que Cindy van Wilder sait jouer de sa plume, son style passe plutôt bien pour ce genre de romans. L’univers est intéressant (quoique assez peu développé à mon goût, il m’a fallu un moment pour avoir l’impression de bien comprendre) et ça se lit assez facilement, sans être simpliste non plus. Là où je suis beaucoup moins emballée, c’est par le côté assez classique de l’histoire, je n’ai pas trouvé le tout particulièrement original, et j’en suis rendue à un stade où j’en ai un peu marre de lire tout le temps des schémas qui se ressemblent, et dans lesquels il n’y a pas de réelles surprises. En plus je ne me suis pas attachée aux deux héroïnes, probablement parce que je passais mon temps à les confondre et que je les ai trouvées un peu trop « déjà-vues ».

Au final, j’ai bien aimé le petit message écologique et l’idée de la brume, mais je ne pense pas que ce sera suffisant pour me faire lire le second tome de cette duologie.


couv3685593Rouille – Floriane Soulas

375 pages – Scrineo
#ISBN9782367406060

Paris, 1897. Les plus grandes puissances européennes se sont lancées à l’assaut de la Lune et de nouveaux matériaux découverts sur le satellite envahissent peu à peu la Terre. Ces grandes avancées scientifiques révolutionnent l’industrie et la médecine, mais pas pour tout le monde. Et dans les faubourgs, loin de l’hyper-centre protégé par le dôme sous lequel vivent les puissants, le petit peuple de Paris survit tant bien que mal. Violante est une prostituée sans mémoire, ignorant jusqu’à son âge réel. Dans un monde où son désir de vérité passe après celui de ses clients et de ses patrons, la jeune fille tente de retrouver la trace de ses origines perdues. Alors qu’une vague de meurtres particulièrement horribles ensanglante la capitale, Satine, son amie et seul soutien, disparaît dans d’étranges circonstances. Violante, elle, se voit offrir une porte de sortie à ce demi-monde violent qui la retient prisonnière, mais décide malgré tout de prendre part aux investigations.

Vous vous en souvenez peut-être si vous avez une bien meilleure mémoire que moi (ce qui n’est pas très compliqué), j’ai lu ce roman pas longtemps après sa sortie, il y a donc approximativement 1000 ans. Et évidemment je ne l’avais pas chroniqué (par flemme probablement, je n’avais même pas fait de bilan mensuel à ce moment-là). Autant vous dire que je m’en souviens autant que de ma première paire de baskets, donc j’avais dans l’idée de le relire avant de donner mon avis dessus. MAIS me voilà, à 4 jours du vote final, à galérer comme pas permis dans cette relecture qui ne me fait absolument pas envie, et je décide donc de dire merde, je vais faire travailler ma mémoire et le chroniquer à partir des souvenirs que j’en ai. Puis d’ailleurs, je trouve ça intéressant le fait qu’à peine plus d’un an après, je m’en souvienne si peu, c’est assez révélateur (de la passoire qu’est mon cerveau, ok, mais pas que).

Pourtant, je sais que j’avais bien aimé ma lecture, j’avais passé un bon moment (un peu glauque parfois et pas si joyeux que ça, mais vous avez saisi l’idée) avec Violante et ses compères. Le style de Floriane Soulas m’avait bien plu, même si j’avais tiqué sur quelque chose que j’avais du mal à identifier (et que je ne suis toujours pas sûre d’identifier, d’ailleurs), peut-être que c’est lié au fait que ça soit un premier roman et qu’on sente que l’écriture tâtonne parfois. Mais franchement, à part ça, elle s’en tire bien justement pour un premier roman, l’univers est top, le style est assez descriptif donc on s’y projette bien. Les personnages sont peut-être un peu lisses (même si J’AVOUE j’ai bien aimé Jules, c’est mon côté midinette), surtout pour des gens évoluant dans le milieu du proxénétisme (enfin bon pour ce que j’en connais, ils sont peut-être tous aussi guimauves que Léon dans la vraie vie (j’ai des doutes quand même)), mais j’avais apprécié le caractère de Violante. Au niveau de l’histoire, il se passe pas mal de choses, ça part d’ailleurs dans beaucoup de directions, ce qui n’a pas dû aider mon cerveau à retenir quoi que ce soit.

Au final, c’est le genre de roman sympa à lire quand on ne s’y connaît pas trop en steampunk et qu’on veut commencer par un truc abordable (ce qui était mon cas), mais de là à le garder en mémoire sur le long terme et/ou avoir envie de le relire, je n’en suis pas certaine…

(est-ce que quelqu’un a compris quelque chose à cet avis ? ça me semble un tantinet confus tout de même)


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Comment le dire à la nuit – Vincent Tassy

346 pages – Editions du chat noir
#ISBN9782375680897

La dame en noir vivait seule dans son château. Elle ne pouvait pas mourir. De tout ce temps qu’elle avait, elle ne faisait rien. Et puis un jour, elle trouva sur son chemin le garçon aux cheveux blancs.
Elle l’enleva.
Elle voulait vivre une histoire. Une histoire d’amour et de nuit qui traverserait les siècles.

Ce roman me tentait quasiment depuis sa sortie, autant qu’il me faisait peur, donc j’ai attendu le tout dernier moment pour me lancer… Et c’était extrêmement chouette !

J’avais eu un aperçu de la plume de Vincent Tassy avec Effroyable porcelaine, qui avait été une super lecture pour Halloween dernier (je vous le conseille d’ailleurs, c’est bientôt la bonne période pour le lire :D), et j’étais déjà conquise. Mais alors là, on passe directement au niveau supérieur, dès les premières lignes, et c’est tellement beauuuuuuuuuu ♥ Il y a une espèce d’ambiance gothique/romantique/mystérieuse qui s’installe rapidement, et je me suis laissée porter sans rechigner (ce qui n’est pas du tout mon genre habituellement (de rechigner je veux dire)), sans me poser de questions sur le pourquoi du comment, ni sur la destination, je voulais juste profiter de chaque ligne, chaque mot que l’auteur avait écrit. L’histoire est assez indescriptible, c’est une sorte de romance (ouiouioui vous avez bien lu), mais en même temps tellement plus que ça (et bien écrite en plus de ça, croyez-moi ça change tout). Au début j’étais un peu perdue niveau temporalité, mais j’ai fini par m’y faire (et surtout par remarquer que pour la plupart des chapitres il y avait la date au début ahah), et j’ai beaucoup accroché à cette narration hétéroclite, passant d’un personnage ou d’une époque à l’autre tout en restant compréhensible.

Je ne vous cache pas que ce roman est très particulier et qu’il ne plaira probablement pas à tout le monde, mais quand on se laisse embarquer ça va tout seul, et il se lit assez facilement. Voilà, pour faire simple, c’est un petit OLNI, sur lequel il est difficile de poser des mots, mais j’ai kiffé ♥ (et spoiler alert : il est dans mon top 2 ahaha)


Et vous, vous avez lu ces romans ?

24 commentaires sur “Avis en vrac #24 – Finalistes du #PLIB2019

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  1. Pour Terre de Brume, moi aussi, j’aurais aimé davantage me balader dans l’univers. Ceci dit, j’ai plutôt bien accroché à la thématique écologique que l’on croise encore peu souvent ; assez pour lire la suite (un jour). Mais si, il est très bien ton court avis sur Rouille 🙂

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  2. Je te rejoins sur Terre de Brume, j’ai trouvé trop simple l’histoire et les relations entre les personnages.Mais c’est du bon young adult. Je pense juste ne pas être la cible.
    Pour Rouille, c’est pareil, je me suis dit: bon premier roman, mais beaucoup de choses m’ont quand même dérangées. J’ai eu beaucoup de mal avec l’héroine et elle s’en sort quand même étonnamment bien pour un prostituée dans un monde aussi dur.
    Sinon pour Comment le dire à la nuit, je suis bien sûr d’accord 😉

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  3. Oh mince pour Terre de Brume et Rouille. Ce sont des livres qui me tentent bien je vais donc suivre tes conseils et essayer de ne pas en attendre trop d’eux.
    Comment le dire à la nuit me faisait un peu peur au moment de sa sortie. Quand je lisais des chroniques, je ne savais pas trop si cette histoire était faite pour moi. Puis j’ai lu la chronique de Plouf et j’ai tout de suite été intriguée. Et ton avis conforte cette idée. 🙂

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  4. J’ai lu toutes vos chronique sur Comment le dire à la nuit et ça m’intrigue vachement beaucoup. Je me demande si je vais adhérer ou pas du tout^^
    Rouille, je suis d’accord avec toi globalement comme la dernière fois 🙂
    Et pour Terre de Brume il me tente bien, mais je ne sais pas quand j’aurais le temps d’essayer^^

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