Chronique #66 : Divergente, T1 – Veronica Roth

Divergente est une saga dystopique que tout le monde connaît parce que 1) elle a eu un succès fou à sa sortie (et toujours aujourd’hui) et 2) elle a été adaptée au cinéma et a à nouveau eu un succès fou et l’acteur principal est canon. Jusqu’à maintenant, je n’avais vu que les films, j’ai adoré le premier et rien compris aux deux suivants (c’était pas ouf quoi, heureusement que Quatre était là pour relever le niveau ♥). Pour rattraper cette semi-déception, je me suis décidée à lire les livres, que PKJ a eu la brillante idée de sortir en format poche en juin dernier (merci PKJ, vous ne passerez probablement jamais par là mais je suis amoureuse de vos éditions poche, qui permettent de découvrir de gros succès de la littérature young adult à petit prix ♥). Je suis très contente de la lecture de ce premier tome 😀

Tris, l’héroïne, n’est pas trop exaspérante (contrairement à d’autres héroïnes de sagas young adult), j’ai apprécié son caractère et certains de ses choix, même si je ne me suis pas particulièrement attachée à elle. Quatre en revanche, est tel qu’il est dans le film, mystérieux, protecteur et courageux, et du coup je l’aime toujours autant, si ce n’est plus (#manquetotald’objectivité)(désolée Dariane :p). Comme je vous saoule avec ce personnage à chacun de mes tags et dès que j’en ai l’occasion, j’ai décidé pour une fois d’être raisonnable et de ne pas vous assommer avec mon fangirlisme notoire, donc je n’en dis pas plus (Ne me remerciez pas !). Les autres personnages, plus en retrait, sont bien travaillés, la plupart sont complexes et on ne sait pas à qui on peut se fier ou non (enfin à qui Tris peut se fier, mais je suis à fond dans le truc là, donc elle et moi c’est un peu pareil (oui oui oui)).

Plus encore que les personnages, c’est le côté dystopie qui donne toute sa saveur à ce premier tome, dans lequel on nous explique en quoi consistent les factions, système réputé idéal pour vivre dans cette société (sauf que vous vous en doutez, et on s’en rend rapidement compte, tout n’est pas si facile). On y découvre plus particulièrement la faction des audacieux, le système de répartition par choix pour les jeunes de 16 ans, avec les inconvénients qui y sont liés, et la mystérieuse notion de « divergence ».

L’ensemble du tome est bien rythmé sans être trop rapide ou bourré d’action, jusqu’à la fin où tout s’accélère, ce qui donne très envie de découvrir la suite ! La plume de l’auteure est fluide et les pages se tournent toutes seules, c’est un vrai bon moment de lecture, même lorsqu’on connaît déjà l’histoire en ayant vu le film un certain nombre de fois 😀