Chronique #62 : Miss Peregrine et les enfants particuliers T1 – Ransom Riggs

Lu en lecture commune avec Plouf, dont l’avis est ici !

Je n’avais jamais entendu parler de cette trilogie avant la sortie du film l’année dernière. Comme je n’apprends pas de mes erreurs, j’ai été le voir SANS AVOIR LU LE LIVRE. Bon en soi c’est pas gênant, et j’ai trouvé le film « pas mal mais sans plus » (la preuve, j’en ai oublié une grande partie). Là où ça devient embêtant, c’est quand on se décide enfin à lire le livre (après avoir vu le film donc), parce que 1) on fait sans arrêt des comparaisons, généralement pour se rendre compte de tout ce que le film a zappé/déformé 2) on connaît déjà l’histoire (ou on croit la connaître), il y a donc beaucoup moins de suspense (logique). Bref, toute cette longue introduction pour dire que le livre était très chouette, mais que le film me l’a « gâché » d’une certaine manière.

Ce roman raconte l’histoire de Jacob, adolescent qui a grandi en entendant son grand-père lui raconter des histoires un peu folles sur sa jeunesse, dans un orphelinat en compagnie d’enfants « particuliers ». Jake va partir sur les traces de son grand-père, pour tenter de comprendre toutes ces histoires qui ont bercé son enfance, auxquelles il ne croit plus depuis longtemps. Mais il se pourrait bien qu’il révise son jugement…

J’ai beaucoup aimé ce roman, avec une histoire très originale et travaillée, des personnages intrigants, une plume très agréable à lire. Tous les bons ingrédients d’une excellente lecture, et c’est ce que ça a été, en faisant abstraction du film, qui ne m’a vraiment pas aidée dans la compréhension du livre… Je ne vais pas trop revenir dessus, mais pour moi Tim Burton a pris énormément de libertés, que ce soit avec les personnages et leurs relations, avec des éléments importants de l’histoire et son dénouement. C’est son droit, et je ne pense pas qu’il ait souhaité faire une adaptation hyper fidèle (ou alors faudra qu’on discute de la définition du mot fidèle ^^’), mais ça m’a pas mal bloqué à la lecture puisque j’ai trop fait le parallèle entre les deux.

Je vous dirais bien que par contre c’est un joli objet-livre, agrémenté de photos qui viennent illustrer le récit, (ce qui n’est pas faux) mais ça serait un peu hypocrite, parce que les 3/4 des photos présentes dans le livre m’ont bien fait flipper, et que pour le coup l’imagination c’est bien aussi. #trouillardepower. Mais ça c’est juste moi (et peut-être un peu Plouf aussi), ne considérez pas vraiment ça comme un point négatif.

Ce premier tome annonce une saga plutôt prometteuse, j’ai hâte de découvrir la suite, d’autant que les films ne sont pas encore sortis donc cette fois pas de parasitage de cerveau incongru (le parasitage, pas le cerveau ! quoique…).

Et désolée pour cette chronique sans queue ni tête, je crois que ça part un peu dans tous les sens et qu’à la fin on n’est plus trop sûrs de comprendre ce que j’ai pensé du livre… ^^’