The revolution of Ivy – Amy Engel

Titre : The revolution of Ivy

Auteur : Amy Engel

Genre : Jeunesse, Science-fiction

Éditeur : Pocket Jeunesse

Pages : 282

Synopsis du tome 1 : “Je m’appelle Ivy Westfall, et je n’ai qu’une seule mission : tuer le garçon qu’on me destine, Bishop, le fils du président. Je me prépare pour ce moment depuis toujours. Peu importent mes sentiments, mes désirs, mes doutes, car les espoirs de toute une communauté reposent sur moi. Le temps de la rébellion approche…”

Ma note :

Mon avis : Comme vous venez peut-être de le voir dans mon article précédent, j’ai beaucoup aimé le premier tome de The book of Ivy, j’avais donc très envie de découvrir la suite. Les avis semblent plus mitigés sur ce second tome, mais je voulais me faire ma propre opinion (et de toute façon il FALLAIT que je connaisse la suite et fin de cette histoire !).

L’environnement change pour Ivy au début de ce tome, elle n’a plus la petite vie « confortable » qu’elle a pu connaître précédemment et doit apprendre rapidement à se débrouiller par elle-même. Une nouvelle Ivy apparaît, forte, déterminée à survivre et à se battre si nécessaire. Une évolution intéressante, malheureusement ce personnage m’a pas mal agacée dans ce tome, notamment à cause de ses réactions pas franchement justifiées ou compréhensibles vis-à-vis de Bishop (qui rappelons-le, est quelqu’un d’adorable qui ne mérite pas qu’on lui fasse du mal). Et le problème c’est que ça dure un certain temps, ça m’a donné l’impression d’avoir atterri dans After et de voir Tessa en pleine crise sans aucune raison préalable (sauf qu’à la limite dans After, Hardin mérite souvent les crises de sa nana hystérique, ALORS QUE BISHOP PAS DU TOUT). Heureusement, le personnage de Bishop est resté fidèle à lui-même, et Ivy finit par être un peu moins agaçante. Et nous découvrons deux nouveaux personnages, Ash et Caleb, qui donnent un peu de souffle à ce second tome, grâce à leur relation forte et à leurs personnalités affirmées.

Toutefois, malgré ce changement d’environnement et de personnages prometteur, j’ai été déçue. Je me suis ennuyée durant une grande partie de la lecture, ce tome est assez lent, l’histoire n’avance pas et toute le côté « survie en milieu sauvage » manque un peu d’intérêt. L’aspect addictif que l’on trouve dans le premier tome est moins évident dans celui-ci, même si l’envie de continuer la lecture est là, pour enfin assister à un éventuel retournement de situation ou une accélération du rythme… qui finit bien par arriver !

Ma déception s’est donc envolée vers la fin du roman, lorsque l’action démarre enfin, et que l’on s’intéresse à nouveau au côté dystopique qui a été pas mal mis de côté. J’avais lu dans divers avis que ce second tome était extrêmement prévisible, je n’ai pas eu cette sensation, je ne voyais pas forcément la direction que l’auteure voulait nous faire prendre. Par contre j’ai trouvé que tout s’est passé trop vite. Mais c’est logique, l’action se concentre sur les 60 dernières pages du roman, donc ça peut difficilement être approfondi, et c’est dommage.

Malgré tout, j’ai apprécié cette fin, Amy Engel clôt de manière intéressante cette histoire qui avait bien démarré. Je recommande donc cette duologie à ceux qui voudraient passer un bon moment de lecture, peut-être même que le second tome ne vous ennuiera pas tant que ça !